Expert en économie circulaire, le Sénégalais Macoumba Diagne donne une nouvelle vie aux déchets plastiques. En pratique, son travail quotidien consiste à collecter, transformer, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux existants le plus longtemps possible afin qu'ils conservent leur valeur. Les déchets sont transformés en tables et bancs scolaires et autres bien meubles, des produits plus efficaces et durables.
Titulaire d’un Master en finance, la franco-marocaine R'quia Libourki a débuté sa carrière dans le secteur financier. Sa passion pour ses racines et son héritage berbère transmis par ses grands-parents ont fini par l’inspirer. Elle fonde sa propre marque de cosmétique Eco-luxe, mettant en avant l'arganier, symbole de son héritage et de son attachement aux régions rurales du sud-ouest du Maroc. Fière de ses origines amazigh, elle défend ardemment la préservation des plantes ancestrales africaines et promeut leurs vertus. Directrice Finance et Investissement chez WAID (World & Africa for Investment and Development), elle prendra part à la deuxième édition de la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), qui aura lieu du 20 au 21 septembre en France (Paris) et du 17 au 19 octobre 2024 au Maroc, pour mettre en lumière son travail en faveur des femmes, de l’environnement et de la culture en Afrique et dans la diaspora.
L’Afrique souffre de grands problèmes environnementaux en raison notamment de la pollution du sol, la production de déchets, l’absence de recyclage et l’utilisation de plastique jetable. Journaliste multimédia, formateur en journalisme, conférencier, essayiste, ancien chef de l’Information à Africa24, rédacteur en chef du magazine Afrique demain, promoteur de newsafrica24.fr, correspondant Europe du quotidien Le Messager et co-fondateur du trimestriel de la propreté Bosangi, Jean-Célestin Edjangué appelle à l’implication active des médias et des journalistes dans la prévention des urgences climatiques et la protection de l’environnement. A l’en croire, premiers partenaires de l’éducation à l’environnement, ils peuvent davantage informer, sensibiliser, mobiliser les citoyens et accélérer les solutions écologiques sur le continent. Entretien.
Vague de soutiens pour la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), qui aura lieu à Paris du 23 au 28 octobre 2023 ! Moulay Hfid Hamidi Alaoui, c’est son nom. Docteur en Agroenvironnement, Ingénieur-consultant-expert trilingue en Stratégie de Développement Territorial et des politiques publiques de gestion des ressources naturelles entre la France, le Maroc et l'international, il vient de s’engager à soutenir avec force la SAS 2023, afin de valoriser la diversité des systèmes de production et le génie des systèmes de cultures innovants et durables en Afrique.
Les déchets plastiques augmentent en Afrique. Plusieurs villes sont souillées par d’immenses décharges à ciel ouvert. En République démocratique du Congo, précisément à Bukavu, au Sud-Kivu, les déchets plastiques polluent les lacs et les rivières. Ils constituent un véritable danger pour la flore, les populations et la faune. Depuis 2019, Nicole Menemene s’est engagée dans leur collecte, recyclage et valorisation, afin de protéger l’environnement.
L’Afrique souffre de grands problèmes environnementaux en raison de la pollution du sol, la production de déchets, l’absence de recyclage et l’utilisation de plastique jetable. En République démocratique du Congo (RDC), la situation est alarmante. A Kinshasa, notamment, les déchets plastiques jonchent les rues. Face à leurs conséquences néfastes sur la santé des espèces marines et terrestres, un jeune entrepreneur de 35 ans propose des solutions durables. Depuis environ deux ans, Bobo Benza Bob s’est engagé dans la promotion de l'économie circulaire en menant des activités d’éducation des populations, de recyclage et de réutilisation.
Le jeune entrepreneur ivoirien Aboubacar Karim fait incontestablement partie des Africains qui bâtissent l’Afrique de demain. Et pour cause, depuis 2017, il crée des drones agricoles pour aider les agriculteurs à optimiser leurs rendements et protéger l’environnement. A son actif, des dizaines d’aéronefs sans équipage, à usage civil et constructif. Passer d’une agriculture classique (traditionnelle) à une agriculture de précision. Telle est sa vision.
Inciter les populations à recycler les déchets plastiques. C’est l’objectif du projet Greenfingers Wildlife Initiative, un événement culturel qui fait la promotion des stylistes nigérians et africains. Chaque année, les initiateurs en profitent pour organiser une campagne nationale d’information et de sensibilisation des populations sur la préservation de la nature.
Au Bénin, l’autonomisation de la femme en milieu rural, la protection de l’environnement et des ressources naturelles, la formation professionnelle des jeunes filles vulnérables, la fourniture d’eau potable et la construction d’infrastructures scolaires préoccupent l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Brian Shukan. Huit projets communautaires viennent d’être financés dans sept localités du pays.
Comment habiter l’Afrique de demain ? Cette question mérite bien d’être posée au regard de la dégradation de la situation climatique sur le continent. Pour faire face efficacement aux enjeux sociaux, économiques, environnementaux et culturels, la création d’unités urbaines respectant les principes du développement durable et de l'urbanisme écologique s’impose. Car la construction des villes de demain (villes écologiques) est la meilleure réponse au réchauffement climatique.
"Zéro Déchet". C’est le nom de l’application mobile que vient de créer Justin Bekounim, au Togo, en Afrique de l’ouest. A la tête de la start-up "Vega Recycling", ce jeune entrepreneur a su mettre les nouvelles technologies au service de la gestion efficace des déchets solides ménagers et connexes.
La protection de l’environnement (terre et ressources naturelles) préoccupe BGFIBank Côte d’Ivoire. Le 3 septembre dernier, l’établissement de crédit spécialisé a participé à une importante activité de reboisement de la réserve botanique de Divo, dans la région du Loh-Djiboua, au sud-ouest, à 137 km de Yamoussoukro. L’opération, fortement soutenue par le gouvernement ivoirien, couvre cinq hectares et s’inscrit dans sa démarche écoresponsable.
