Karen Adédiran Nganda, promouvoir l’image d’une Afrique positive et gagnante !

Comprendre le passé, impacter le présent et construire l’avenir. Tel est la devise de Karen Adédiran Nganda. Depuis 2018, cette volontaire utilise tous les moyens appropriés pour éveiller les consciences sur « la vraie Histoire de l’Afrique ». En mars 2021, elle publie "Les Icônes de Kimia" pour célébrer l'Histoire du continent africain.

Karen Adédiran Nganda est formelle : « l'Afrique doit prendre le contrôle de son image et de sa représentation à travers le monde ». Pourquoi ? Mettre fin aux mauvaises images que certains acteurs lui donnent au quotidien, sans vraiment la connaître.

Pour cette Cap-verdienne, curieuse, née au Sénégal, l’Afrique mérite mieux, elle n’est pas la terre de tous les maux. Passionnée et amoureuse du continent noir, elle décide alors de se battre pour promouvoir l’image d’une Afrique positive et gagnante.

Dans ce cadre, plusieurs projets sont mis en œuvre pour « mettre en avant l’Histoire méconnue de l’Afrique ». Les nouveaux médias, notamment le réseau social Instagram (@afroconscience), sont utilisés pour informer et sensibiliser l’opinion publique sur l’Histoire africaine et les potentialités du continent.

Et comme si cela ne suffisait pas, en mars 2021, celle qui a découvert la grandeur de l’Afrique grâce à sa grand-mère prend sa plume et sort "Les Icônes de Kimia". Cet ouvrage de 90 pages illustrées par Félix Fokoua raconte les combats et les vies des personnes qui ont marqué positivement l'Histoire de l'Afrique par leurs combats.

Le livre invite le lecteur à découvrir 10 icônes inspirantes qui, de par leurs convictions et actions, ont impacté plusieurs générations : Nefertiti, reine d'Egypte, Frantz Fanon, médecin, écrivain et révolutionnaire anti-colonialisme, ou encore Winnie Madikizela Mandela, symbole de la lutte anti-apartheid et épouse de Nelson Mandela.

A travers le personnage de Kimia, Karen Adédiran Nganda veut améliorer la représentation et la diversité dans la littérature jeunesse et investir dans l’éducation et la jeunesse. Elle pense qu’« il est nécessaire que les choses soient dites, qu'elles ne soient plus ignorées ».