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Banquiers d’affaires, économistes, hommes d’affaires, artistes, entrepreneurs, journalistes : ces Béninois qui brillent à l’étranger


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Heure de publication : 09:45 - Temps de lecture : 15 min

Le drapeau national du Bénin (Vert, jaune, rouge). – © Drapeaux des pays.

Texte par : Thalf Sall

Qu'ils soient banquiers d’affaires, économistes, hommes d’affaires, artistes, photographes, entrepreneurs, acteurs, avocats, consultants, enseignants du supérieur ou encore journalistes, de nombreux Béninois brillent à l'étranger. Certains d’entre eux ont carrément quitté le Bénin pour développer leur carrière à l’international. En France, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire, en Belgique, aux Pays-Bas, au Ghana, au Togo, au Nigéria, au Sénégal, au Japon et en Suisse où ils vivent pour la plupart, ils connaissent tous la gloire. Dans ces pays, ils sont adulés, respectés et considérés. Leur point commun ? Des Béninoises et Béninois qui ont réussi à se faire un nom à l’étranger. Qui sont-ils ? Enquête.

On ne peut pas parler des Béninois qui vivent et cartonnent à l’étranger sans citer leurs noms. Ils sont nombreux à exceller dans la diaspora : De Lionel Zinsou à Angélique Kidjo en passant par Djimon Hounsou, Sébastien AjavonFabrice Sawegnon, Alain Capo-Chichi, Martin Rodriguez, Jinabou Madou Isbath, Dare Okoudjou, Francis Kpatindé, Francis Laloupo, Babylas Boton, Hamed ParaïsoJules-Armand Aniambossou, Dr Kessilé Tchala Saré, Vincent Zodogomè, Lionel Chobli, Marie-Cécile Zinsou, Omar Arouna, Rufin Zomahoun, Wilfrid Lauriano do Rego, Aurèle Mawudo Houngbédji, Girèsse Tèla, Alexandre Houssou, Fatiou Ousman, Kenneth Feliho, Stéphane Boss’Art, Bruno Savoéda, Célestin-Alexis Agbessi, etc. La liste est très longue.

Comment les reconnaît-on ? Par leurs noms, leur accent, leurs comportements, leur mode de vie et leurs compétences professionnelles. Ils ont des traits communs : très discrets, brillants, travailleurs, créatifs, compétents, autonomes, courageux, ingénieux et passionnés. Certains sont très populaires, très connus, des superstars, d’autres sont plutôt discrets. Ils s'illustrent dans les domaines des affaires, des finances, de la santé, de la musique, de la photographie, de la communication, des médias, du cinéma, des technologies créatives, de l’éducation et de l’art.

Vous les verrez dans les institutions internationales, à la tête de leurs propres entreprises, dans les organismes financiers ou d’autres secteurs. S’ils sont dans une administration, ils occupent souvent des postes clés, des fonctionnaires de très haut niveau. S’ils sont dans une profession indépendante, ils se font toujours remarquer par la qualité de leur leadership. Sur le plan professionnel, peu importe leurs secteurs d’activité, ils travaillent très bien. Certains sont mêmes surnommés « Cerveaux », tellement leur travail est reconnu et salué.

Voyage au cœur des Béninois qui réussissent à l’étranger.

Lionel Zinsou, économiste et banquier d’affaires hors-pair

Ancien Premier ministre du Bénin (juin 2015 à avril 2016), Lionel Zinsou, né le 23 octobre 1954 à Paris, est un économiste exceptionnel. Banquier d’affaires franco-béninois, il a été président directeur général du fonds d'investissement européen PAI Partners. Fondateur et Managing Partner de SouthBridge, une société de conseil financier et stratégique dédiée à l’Afrique, il préside la Fondation Terra Nova, la Fondation de l’École normale supérieure et la Société des Amis du Musée Branly-Jacques Chirac.

Son brillant parcours professionnel dans le secteur public et privé fait de lui, sur la scène internationale, un spécialiste avéré et recherché des questions économiques, financières et de développement. Très sollicité dans le monde entier, notamment en Europe, en Afrique, aux Etats-Unis et en Asie, il a été aussi associé-gérant de la banque d’affaires Rothschild et Cie.

Ancien élève de l’École normale supérieure, de l’Institut d’Études Politiques et de la London School of Economics, agrégé de Sciences économiques et sociales, Lionel Zinsou avait travaillé dans le Cabinet du ministre de l’Industrie et du Premier Ministre Laurent Fabius.

En 1986, il rejoint le leader mondial de l’alimentation Danone. Membre du Conseil d’administration de l’Institut Pasteur, du Global Leadership Council de Brookings (Washington D.C.) et du High Level Financial Panel, il a aussi été conseiller spécial auprès du président du Bénin, de 2006 à 2011.

Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin. – © Melting Book.

Angélique Kidjo, première diva africaine avec 5 Grammy Awards

Née le 14 juillet 1960 à Ouidah, au sud du Bénin, Angélique Kidjo est une superstar, vivant aux Etats-Unis. Ambassadrice de bonne volonté de l'UNICEF, Docteur Honoris Causa de l'Université Catholique de Louvain (UCL), cette vedette très célèbre a été quatre fois lauréate de l'Académie Charles Cros.

En faisant sa biographie au magazine américain Time, dans le cadre de la désignation des 100 personnalités les plus influentes du monde en 2021, la pianiste Alicia Keys a mis un accent particulier sur son humanité, sa générosité et sa gentillesse envers la nouvelle génération. « Sa capacité à mélanger les cultures, à créer un son émouvant qui est hors de ce monde, rend le travail avec elle et l'écoute si spéciale. Elle électrise les gens », certifie la chanteuse Alicia Keys. Dans ce classement, elle avait été distinguée dans la catégorie des Titans.

Lors de la 64ème édition des Grammy Awards, qui s’est déroulée le 3 avril 2021 à Las Vegas, aux Etats-Unis, Angélique Kidjo a été récompensée dans la  catégorie « Meilleur album de musique du monde », remportant ainsi son 5ème Grammy Awards.

La chanteuse béninoise Angélique Kidjo. – © Angélique Kidjo.

Djimon Hounsou, acteur, réalisateur et mannequin exceptionnel

C’est l’un des ambassadeurs de la culture béninoise à l’étranger. Né le 24 avril 1964 à Cotonou, au Bénin, en Afrique de l’ouest, et très courtisé par l'industrie hollywoodienne, Djimon Gaston Hounsou a tourné dans plusieurs films tels que Gladiator, AmistadBlood Diamond (2007, aux côtés de Léonardo DiCaprio), The Island (2005), Forces spéciales (2011), Never Back Down (2008), Blueberry, Constantine, Eragon (2006), Push (2009, aux côtés du très demandé Chris Evans) et Korath. Il a tourné trois films avec l’acteur américain Samuel Leroy Jackson. Avec l’acteur américain Kurt Vogel Russel, il a fait trois films et une série. 

En décembre 2021, il était à l’affiche du film britannique "The King's Man : Première Mission", réalisé par Matthew Vaughn, producteur américano- britannique de 50 ans. Dans ce long-métrage d’action et d’espionnage, il a joué le rôle principal. C’est un sentiment d'estime et de considération porté à ce Béninois d’origine, qui s’est construit une très belle filmographie.

Djimon Hounsou et Harris Dickinson dans "The King's Man : Première Mission". Crédit photo : "The King's Man : Première Mission".

Fabrice Sawegnon, chef d’entreprise inspirant et visionnaire !

Né le 18 janvier 1972 en Côte d'Ivoire, précisément à Marcory, à Abidjan, Fabrice Sawegnon est un véritable chef d’entreprise. Béninois d’origine, d’un père architecte et d’une mère secrétaire, il intervient dans la communication (publicité, événementiel et édition), l’information, l'immobilier, la sécurité privée et l’hôtellerie. Publicitaire, entrepreneur, philanthrope et épicurien, il dirige depuis 1999 la toute première agence de communication d’Afrique francophone, Voodoo Group, basée en Côte d’Ivoire. Également patron de Life TV, Vibe Radio, Elle.ci, Focus.ci, Life Magazine et Tycoon, il a conçu et mis en œuvre la communication politique de plusieurs dirigeants africains, du Bénin au Togo en passant par le Gabon, la Côte d’Ivoire et le Mali.

Fabrice Sawegnon sait écouter attentivement, faire confiance, fixer des objectifs clairs, récompenser les bonnes initiatives et personnifier les valeurs de ses entreprises (amour, travail et solidarité). Agissant en guide, il permet l’échange et la transmission de ses connaissances, encourageant le changement autour de lui et communiquant en toute transparence. Visionnaire et inspirant pour de nombreux jeunes africains, en raison de la qualité de son leadership, ses convictions sont en faveur d’une Afrique unie, solidaire, fraternelle, forte et prospère.

Fabrice Sawegnon, chef d’entreprise béninois vivant en Côte d’Ivoire. – © Fabrice Sawegnon.

Dare Okoudjou, dans le top 100 des leaders mondiaux de la haute technologie

Titulaire d’un Master scientifique en ingénierie télécom et d’un Master en administration des affaires, Dare Okoudjou est le patron de la société panafricaine MFS Africa, exploitant le plus grand centre de paiement numérique en Afrique. Il l’a créée en 2009 après son départ du Groupe MTN. A MTN, c’est d’ailleurs lui qui avait développé la stratégie de paiement mobile et dirigé sa mise en œuvre dans 21 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Spécialiste de la FinTech, Dare Okoudjou fournit des services financiers grâce à des solutions innovantes. Sa société est connectée à 320 millions de portefeuilles mobiles, créant ainsi le plus grand réseau d’argent mobile dédié du continent. Installé à Londres, en Angleterre, il a réussi à reprendre Global Technology Partners (GTP), une société américaine spécialisée dans les cartes bancaires prépayées. Cette opération lui a coûté 31,7 millions d’euros, soit 34 millions de dollars américains.

Le dernier classement de l’organisation internationale de journalisme à but non lucratif spécialisée dans les nouvelles technologies (Rest of World) l’a placé dans le top 100 des leaders de la haute technologie dans le monde.

Dare Okoudjou, patron de la société panafricaine MFS Africa.

Alain Capo-Chichi, le « Steve Jobs africain »

Il s’appelle Alain Capo-Chichi. Surnommé « Steve Jobs africain », il est le président du Groupe Cerco, organisme qu'il a fondé à 20 ans, présent au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, en France et en Chine. Basé en Côte d’Ivoire, il préside le Réseau International des établissements privés de l’enseignement supérieur de l’espace Cames (Ridepes-Cames).

Initiateur du Bus de l’Internet et de la première usine d’assemblage d’ordinateurs en Afrique de l’Ouest, il a été élu en 2010, par la Cedeao, Meilleur jeune entrepreneur dans le domaine de l’innovation et en 2005 parmi les 10 jeunes les plus remarquables au monde. Il est auteur de plusieurs ouvrages sur l’entreprenariat, l’innovation et la formation (Réussir à 25 ans, un exemple africain, Quelle Université pour quelle Afrique?).

Sur le plan académique, il est Maître-Assistant des Universités en Génie Informatique, Docteur en sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Paris8 (France) et membre Associé de la Chaire Unesco sur les TICs de l’Université de Bordeaux.

A Grand-Bassam, à 43 km à l’est d’Abidjan, sur le site du Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (Vitib), il a installé une usine de production d’ordinateurs et de téléphones mobiles super intelligents accessibles en 15 langues.

Dr Alain Capo-Chichi, président du Groupe Cerco, promoteur du superphone ivoirien. – © Alain Capo-Chichi

Marie-Cécile Zinsou, passionnée de l’art contemporain

Agée de 40 ans (née en 1982), Marie-Cécile Zinsou est engagée dans la promotion et la protection de l’art contemporain béninois et africain, à travers sa fondation, la Fondation Zinsou. Depuis juin 2005, elle fait beaucoup pour la culture béninoise et africaine.

Historienne de l’art, elle préside le conseil d’administration de l’Académie de France à Rome - Villa Médicis (nommée par le président Emmanuel Macron) et le conseil d'administration de la Maison Maria-Casarès, un centre culturel et théâtral à Charente. Membre des conseils d'administration de l'Etablissement public du Château, du Musée et du Domaine national de Versailles (depuis 2015) et de l'Institut des cultures d'islam (depuis 2019), elle fait partie des femmes influentes au monde. En 2021, par exemple, l’association Femmes de Culture l’a classée dans le top 100 des Femmes de Culture.

Son dernier grand combat concerne les œuvres d’art pillées par la France lors de la colonisation. Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres, elle a pris la tête de ce combat pour appeler à la restitution des œuvres à leurs pays d’origine. A Montpellier, le 8 octobre 2021, lors du Sommet Afrique-France, Emmanuel Macron avait pris l’engagement de restituer 26 œuvres du Trésor d’Abomey au Bénin. Elles sont aujourd’hui exposées à Cotonou.

Marie-Cécile Zinsou, présidente de la Fondation Zinsou, fille de l'ancien Premier ministre Lionel Zinsou. Photo : Radio-Canada/Jean-François Bélanger.

Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l'Ecole nationale supérieure des mines de Douai, Jules-Armand Aniambossou est, depuis mai 2019, l'ambassadeur de France en Ouganda. Mais avant, il fut successivement ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin en France (mai 2013 - octobre 2016) et coordinateur du Conseil présidentiel pour l'Afrique, une structure créée en août 2017 par le président Emmanuel Macron. Né le 18 mai 1962 au Bénin, il a aussi eu le privilège d’intégrer le Corps Préfectoral français.

Jules-Armand Aniambossou, ancien coordinateur du conseil présidentiel pour l'Afrique.

Jinabou Madou Isbath, 26 ans de carrière remplie

Née le 6 septembre 1965 à Abomey-Calavi, au sud du Bénin, à 18 kilomètres au Nord de Cotonou, Jinabou Madou Isbath est une chanteuse. C’est en 1996 qu’elle s’est lancée dans la musique (folk juju et l'afro-beat). Ses albums en faveur de l’amour, de la paix et de la protection des droits des femmes et des enfants ne laissent personne indifférent : De Founwadjè (1996) à D’un rêve à un autre (2016) en passant par You (1998), Ireti (2000), Racines (2004), Dari Djimi (2009) et Délice (2013).

Sa discrétion et sa singularité artistique font d’elle, une artiste respectée et très attendue. Originaire de Porto-Novo, la capitale du Bénin, elle fut danseuse, mannequin et actrice. Vivant désormais en Côte d’Ivoire, elle a été, en juillet 2005, lauréate au Top d’Or dans la catégorie Top des Top des chanteuses africaines en Côte d’Ivoire.

Jinabou Madou Isbath, dit Madou, artiste, chanteuse.

Wilfrid Lauriano do Rego, coordonnateur du Conseil présidentiel pour l'Afrique

Depuis juillet 2019, Wilfrid Lauriano do Rego préside le Conseil présidentiel pour l'Afrique, une organisation étatique française mise en place par Emmanuel Macron pour lui apporter un éclairage original sur les enjeux de la relation entre la France et les pays africains. Wilfrid Lauriano do Rego remplace à ce poste son compatriote Jules-Armand Aniambossou. Né le 20 octobre 1960 à Cotonou, la capitale économique du Bénin, il est le président du conseil de surveillance du cabinet d’audit KPMG France.

Wilfrid Lauriano do Rego, coordonnateur du Conseil présidentiel pour l'Afrique. – © CPA.

Aurèle Mawudo Houngbédji, fonctionnaire de la Banque mondiale aux Etats-Unis

Titulaire d'un Ph.D. en mathématiques financières de l'Université de Pittsburgh, Aurèle Mawudo Houngbédji réside aux Etats-Unis. Il rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 2005. Membre de la Global Association of Risk Profesionals (GARP), basée à New York, il a à son actif une vingtaine d'années d'expérience professionnelle, intervenant également comme professeur adjoint de finance quantitative à la Johns Hopkins University.

De 2012 à 2016, il a été, au Bénin, conseiller technique du chef de l’Etat en charge de la promotion de l'investissement. A ce poste, il a conduit, avec Nasser Yayi, Secrétaire Permanent du Conseil Présidentiel de l’Investissement (SP/CPI), un train de réformes visant essentiellement à l'amélioration du climat des affaires, à l'accroissement de l'investissement privé et à la facilitation du dialogue public-privé.

Aurèle Mawudo Houngbédji est l’auteur de l’ouvrage « L'audace de réformer - Plaidoyer pour une transformation économique de l'Afrique face aux Agendas 2030 et 2063 ».

Francis Kpatindé, journaliste expérimenté et enseignant à Sciences Po

L’évocation de son nom dans la presse française est suffisante pour comprendre à quel point il est populaire et respecté. Francis Kpatindé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un journaliste expérimenté connu au-delà des frontières françaises. Passionné par le multimédia et les nouvelles technologies de l’information et la communication, il fut rédacteur en chef de Le Monde Afrique et de Jeune Afrique. Il a également écrit pour Le Nouvel Observateur (hebdomadaire français), l’édition américaine du magazine Trace, Courrier International et des journaux belges et africains.

Né le 3 octobre 1955 au Bénin, il a régulièrement participé à des débats radiophoniques et télévisés sur RfiRadio Canada Internationale, Voa, France Inter, Europe 1, France Info, Bbc, France24, France 3, I-Télé, Tv5, la Télévision Suisse Romande, Arte, M6 et les radios et télévisions africaines. Ses articles de très grande qualité sont souvent consacrés à l’Afrique, aux Caraïbes, à l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) et à la France.

Après avoir obtenu son Bac au Gabon, il s’est inscrit à la Faculté de droit et de sciences politiques de Caen, au Nord-Ouest de la France en Normandie. C’est à Paris XI qu’il a obtenu son DESS en Diplomatie et administration des organisations internationales. Enseignant à Sciences Po Paris, il a travaillé au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) à Genève et en Afrique de l'Ouest, en tant que porte-parole. Il a aussi mis son expérience au service de plusieurs pays (Haïti, Afrique du Sud et Madagascar) dans des opérations politiques et de maintien de la paix des Nations unies.

Francis Kpatindé, journaliste de profession et enseignant à Sciences Po Paris.

Stéphane Boss’Art, un photographe libre et créatif

Avant d'être son métier, la photographie est surtout une véritable passion pour Stéphane Boss’Art. Et il l’exerce avec engouement, liberté et professionnalisme, et ce, après une formation en audiovisuel et communication. D’origine béninoise, il est capable d’immortaliser les moments forts de votre vie dans toutes les circonstances, plaçant l’humain au centre de son travail photographique. C’est ainsi qu’il réalise des reportages vivants, des photos naturelles et remplies d’émotions pour ses clients en Afrique, en Europe et partout dans le monde.

Ayant pour centres d’intérêt les rencontres, la découverte, la création, le voyage et la documentation, il a couvert plusieurs grands événements sportifs et culturels dans le monde. Il s’agit notamment de la Coupe du monde féminine de football en 2019 en France, de la Coupe d’Afrique des nations de football en 2017 au Gabon et le Bénin Fashion Week. Patron de l’Atelier Boss’Art Empire basé à Paris, Stéphane Boss’Art est l'un des photographes les plus connus en Afrique grâce à ses clichés originaux et uniques. Ses mérites sont d’ailleurs reconnus et salués par l’obtention de plusieurs prix : Meilleur photographe d’Afrique de l’Ouest en 2018 au Togo, Meilleur photographe à la nuit de la diaspora  en 2018 à Paris et Meilleur photographe africain au Africa Talents Awards  en 2019 en Côte d’Ivoire.

Stéphane Boss’Art, dirigeant de l’Atelier Boss’Art Empire à Paris. – © Stéphane Boss’Art.

Francis Laloupo, un journaliste émérite

Il n’est plus à présenter. Dans le milieu de la presse en Europe et en Afrique, l’évocation de son seul nom suffit largement pour constater à quel point il est honoré. Journaliste, essayiste, ancien directeur de rédactions et de publications, Francis Laloupo est aussi un professeur de géopolitique et relations internationales à IPJ-Paris Dauphine.

Auteur des ouvrages "France-Afrique : la rupture maintenant?" et "Blues démocratiques 1990-2020", il a préfacé le dernier livre du journaliste Léonce Houngbadji, « De Cotonou à Paris, carnets d’un exilé politique en France ».

Francis Laloupo, journaliste et professeur de géopolitique et relations internationales.

Girèsse Tèla, très sollicité en Côte d’Ivoire et au Cameroun

Avec sa société "Impact Palmarès R&D SAS", implantée en Côte d’Ivoire, Girèsse Tèla a réussi à s’imposer dans plusieurs pays africains, dans le domaine des nouvelles technologies. Il vient de signer un contrat avec le gouvernement camerounais pour sécuriser, moderniser et uniformiser les prestations consulaires. La concrétisation de ce partenariat stratégique permettra au Cameroun de délivrer des visas biométriques sur vignettes sécurisées, des cartes consulaires, des laissez-passer, des laissez-passer mortuaires et bien d’autres documents officiels infalsifiables, aussi bien au ministère des Relations Extérieurs que dans les Missions diplomatiques, les postes consulaires et les postes de police aux frontières aériennes, terrestres et maritimes. Ce système moderne de la société "Impact Palmarès R&D SAS" a déjà fait ses preuves en Côte d’Ivoire, notamment à l’Ambassade du Cameroun dans le cadre de la délivrance des visas biométriques, depuis 2020.

Girèsse Tèla lors de la signature du contrat de partenariat sur la conception et la réalisation de la sécurisation et l’uniformisation des prestations consulaires au Cameroun, le 1er avril 2022. – © Ministère des Relations Extérieures.

Lionel Kpènou Chobli, patron de Optimum Consulting

Depuis 11 ans, le franco-béninois Lionel Kpènou Chobli met à la disposition des institutions, administrations, collectivités, organisations et entreprises, sur le continent africain, son expertise dans le domaine des services de conseil stratégique et d’assistance technique. A travers Optimum Consulting, il propose des solutions concrètes et innovantes pour accélérer l’émergence économique durable de l’Afrique.

Optimum Consulting, c’est 8 grands projets concrétisés, 28 clients à travers le monde, 26 employés et 9 partenaires. Implantée en Afrique, elle a aussi des représentations en Europe et en Asie et entend travailler davantage avec ses partenaires pour créer et renforcer les conditions idoines à l’émergence de l’Afrique : investir, inciter, innover et inclure.

Le franco-béninois Lionel Kpènou Chobli. – © Lionel Kpènou Chobli.

Omar Arouna, un homme de réseaux aux Etats-Unis

Ancien ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin aux États-Unis d’Amérique et représentant du Bénin au Mexique et à l’Organisation des États américains, Omar Arouna est un expert en relations internationales. Le Bénin lui doit le deuxième compact du Millennium Challenge Corporation, une subvention du gouvernement américain de 407 millions de dollars. L’actuel président du Bénin, Patrice Talon, alors opposant au régime en place, celui de Boni Yayi, avait payé des spécialistes américains pour tenter de bloquer ce fonds. Omar Arouna a dû mettre son riche expérience professionnelle et son carnet d’adresses en jeu pour décrocher cette subvention.

Homme de réseaux aux Etats-Unis et en Afrique, il s'est bâti un gros carnet d'adresses, maîtrisant très bien les rouages de l’administration américaine. Avant de rejoindre Goodworks International en 2007, il était à la tête de son entreprise de conseil, Global Specialty, une société de développement du commerce international axée sur le développement d’opportunités commerciales sur le continent africain.

Omar Arouna, ancien ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin aux États-Unis d’Amérique. – © Omar Arouna.

Rufin Zomahoun, l’un des Africains qui comptent au Japon

Rufin Zomahoun vit au Japon depuis le 17 mars 1994, après son séjour en Chine. Dans les milieux d’affaires, politiques et diplomatiques, au Japon, son nom est connu de presque tout le monde. Ancien ambassadeur du Bénin au Japon, il a su développer et renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Les plus grands investissements du Japon au Bénin ont été réalisés sous son autorité ou grâce à son leadership.

Dans plusieurs localités du Bénin, ses œuvres sociales parlent en sa faveur : Ecoles, centres de santé, infrastructures sociocommunautaires, puits pour fournir de l’eau potable aux populations... A chaque rentrée scolaire, il distribue des fournitures scolaires aux enfants, notamment les plus démunis.

Rufin Zomahoun est l’auteur de plusieurs livres écrits en japonais. Le tout premier ouvrage, Le Japon par Zomahoun, est publié le 24 septembre 1999. Il a connu un succès éclatant. Plus de 300 000 exemplaires étaient vendus dans l’intervalle de trois mois.

Rufin Zomahoun, ancien ambassadeur du Bénin au Japon.

Vincent Zodogomé, très engagé dans les actions de développement

Il vit en Suisse depuis plusieurs décennies. Sa contribution au développement du Bénin n’est plus à démontrer. Vincent Zodogomé, puisque c’est de lui qu’il est question, est très engagé dans les associations de développement. Originaire d’Ayou, dans la commune d’Allada, au sud du Bénin, il intervient notamment dans les domaines de l’éducation, de l’alphabétisation, de la santé, de l’environnement et d’accès à l’eau potable. En Suisse, il est très connu dans les milieux associatifs et institutionnels.

Vincent Zodogomé, un Béninois de la diaspora (Suisse) très engagé dans les actions de développement au Bénin.

Babylas Boton, directeur de l’information et de la rédaction chez Africa24

Calme, discret, dynamique, courageux, bienveillant et battant, Babylas Boton est un professionnel des médias. Avant de rejoindre Africa24 en 2008, il travaillait pour Télésud à Paris. A Africa24, il fut successivement rédacteur en chef adjoint, rédacteur en chef, directeur des magazines et directeur de l’information et de la rédaction, poste qu’il occupe actuellement.

Diplômé de l’Ecole internationale de création audiovisuelle et de réalisation (EICAR), il est très respecté dans plusieurs organes de presse et palais présidentiels africains, du Bénin au Cameroun en passant par le Togo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale, le Congo Brazzaville, le Sénégal...

Sur le plan professionnel, c’est un homme de réseaux, détenant un impressionnant carnet d’adresses. Son professionnalisme a d’ailleurs été reconnu et salué à plusieurs reprises par l’obtention de distinctions honorifiques dont le Prix du meilleur journaliste d’Afrique en 2017.

Babylas Boton, l’un des célèbres journalistes béninois à l’étranger (France), travaillant chez Africa24.

Hamed Paraïso, de LC2 à Télésud, un commentateur sportif unique

Son parcours dans la presse nationale et internationale est impressionnant. Ancien journaliste à LC2, Hamed Paraïso est un présentateur exceptionnel. Rédacteur en chef infos et responsable sports chez Télésud, depuis plusieurs années, il est passionné de sports, notamment le football. C’est un commentateur sportif hors-pair. En 2009, il était l’envoyé spécial au Liban pour couvrir les jeux de la francophonie. En 2010, il était chroniqueur pour le compte de la Coupe du monde (AFNEX). En 2008, il était en Suisse et en Autriche dans le cadre de l’Euro (football). En 2008, 2010, 2012 et 2013, Hamed Paraïso était commentateur à la Can. Il a été aussi commentateur de la Champions League. Un parcours professionnel bien rempli qui fait de lui, l’un des brillants journalistes béninois à l’étranger.

Hamed Paraïso, rédacteur en chef infos et responsable sports à Télésud.

Bruno Savoéda, un grand réalisateur

En France, il fait partie de ces Béninois qui ont su construire une carrière professionnelle stable. Grand réalisateur, il faisait partie des anciennes équipes de LC2, de Cotonou à Paris. A la tête de sa propre agence de production et de communication, depuis plusieurs années, il s’est spécialisé dans la réalisation de films, de documentaires, de magazines, de grands reportages et d’émissions diverses et variées. Installé en banlieue parisienne, Bruno Savoéda travaille avec plusieurs grands médias occidentaux sur de grands projets, notamment des interviews avec des chefs d’Etat étrangers.

Bruno Savoéda, un professionnel des médias et de la communication. – © Bruno Savoéda.

Sébastien Ajavon, un homme d’affaires particulier

Né le 19 janvier 1965 à Cotonou, la capitale économique du Bénin, Sébastien Germain Marie Ayikoué Ajavon est un opérateur économique de grande renommée. C’est en 1991 qu’il débuta sa carrière, dans le secteur privé, l’agroalimentaire, notamment la poissonnerie, comme ses parents. Plus grand importateur de volaille surgelée au Bénin, jusqu’en 2018, il est surnommé « le roi du poulet » à Cotonou et dans la sous-région ouest africaine. C’est un homme d’affaires particulier. Humble, discret, intègre, connaissance de son secteur d’activité, personnalité impressionnante, bon sens, attentionné, persévérant, stabilité émotionnelle, charme, etc. Telles sont quelques-unes de ses qualités.

Sébastien Ajavon n’est pas hypocrite. En affaires comme dans les relations amicales, il est lui-même : franc et direct. Président du Conseil national du patronat du Bénin (CNP-Bénin) pendant 8 ans (de 2012 à 2020), il fut le plus gros contributeur au fisc dans son pays, figurant au 17ème rang du classement des plus grandes fortunes d'Afrique subsaharienne, selon Forbes. C’est donc dans l’agroalimentaire avec sa société Cajaf-Comon qu’il a bâti sa fortune, avant de mettre le cap sur les médias, en créant Sikka Tv et Soleil FM, deux organes de presse totalement indépendants désormais fermés.

Sébastien Ajavon n’est pas un homme d’affaires véreux et avare. La solidarité, la fraternité et la générosité font partie de ses valeurs. La création de la Fondation Ajavon Sébastien Germain pour investir dans les œuvres sociales en est une preuve palpable. Depuis 2009, dans plusieurs localités du Bénin, de Porto-Novo à Parakou en passant par Ifangni, Adjarra, Dangbo, Bonou, Sèmè-Kpodji, Kétou, Abomey-Calavi, Toffo, Kpomassè, Tori-Bossito, Ouidah, Allada, Sô-Ava, Cotonou, Grand-Popo, Comè, Bohicon, Savalou, Zogbodomey, Dassa, Glazoué et Ouaké, des salles de classe sont construites dans les écoles, collèges et lycées. Ces salles de cours sont équipées de tables et bancs et autres matériels pédagogiques. Sur les plans de la santé (construction de centres de santé), de l’environnement, des sports et des loisirs, la Fondation est également présente aux côtés des populations les plus démunies et des jeunes.

En 2018, celui qui est passionné par le football a été contraint de prendre la route de l’exil, en raison de son engagement politique pour le rétablissement de la démocratie et de l’Etat de droit. Convaincue qu’il est pourchassé par une justice aux ordres, dans des affaires montées de toutes pièces, la France lui accorde le statut de réfugié politique, en avril 2019. Malgré la « fatwa politico-judiciaire » déclenchée contre lui par le pouvoir despotique de Patrice Talon, visant à détruire son empire industriel et financier, il a su faire preuve de courage, de foi et de patience. Grâce à la confiance de ses partenaires à divers niveaux, il poursuit aujourd’hui ses activités dans plusieurs pays africains et en France.

Poussé à l’exil pour des raisons purement politiques, Sébastien Ajavon mène ses activités en France et dans plusieurs pays africains, grâce à la confiance de ses partenaires.

Me Fatiou Ousman, un brillant avocat au Barreau de Dijon

Jeune et brillant avocat, Me Fatiou Ousman est inscrit au Barreau de Dijon, dans le département de la Côte-d'Or, en France, le 28 mars 2006. Plaideur posé, bon orateur, intègre, réactif et à l’écoute de ses clients, il fait preuve de prudence, d’empathie et d’humanité dans le cadre de son travail professionnel. C’est l’un des avocats de référence dans la région de Bourgogne-Franche-Comté. Ses domaines de compétences vont du droit des personnes et de la famille au droit bancaire et boursier en passant par les procédures civiles d’exécution, le droit immobilier et de la construction, le divorce et la séparation de corps, le droit des assurances et le droit locatif.

Me Fatiou Ousman, avocat au Barreau de Dijon, dans la région de Bourgogne-Franche-Comté, en France.

Me Kenneth Feliho, excellent avocat au Barreau de Bruxelles

Avocat franco-béninois au Barreau de Bruxelles, Me Kenneth Feliho a également un cabinet en France. Avocat de la célèbre chanteuse malienne Rokia Traoré, il fait partie de ces « défenseurs de la défense » d’origine africaine les plus célèbres et influents en Europe. Depuis plusieurs années, il bataille devant les juridictions et sur le terrain des principes, tout en œuvrant au quotidien pour le simple cas de ses clients. Défenseur optimiste et acharné des causes de tous genres, il est droit et rigoureux, ce qui rend ses victoires marquantes.

Me Kenneth Feliho, avocat au Barreau de Bruxelles.

Martin Rodriguez, un opérateur économique qui se tient debout malgré les persécutions politico-judiciaires

Concurrent direct de Patrice Talon dans le secteur cotonnier, Martin Rodriguez s’est exilé aux Etats-Unis d’Amérique suite à l’élection de Boni Yayi en 2006. L’arrivée de Patrice Talon au pouvoir en 2016 n’a pas favorisé ses affaires. Ses usines lui sont immédiatement arrachées et ses comptes gelés. Il parle de « braquage d’Etat » pour illustrer le niveau de persécutions politico-judiciaires dont il est victime. Intelligent, franc, créatif et courageux, il a su diversifier ses activités, notamment en Côte d’Ivoire et aux Etats-Unis. L’homme ne cache pas ses relations étroites avec feu Mouammar Kadhafi et d’autres dirigeants africains encore en exercice. Homme de réseaux, il reste et demeure l’un des hommes d’affaires béninois les plus puissants.

Martin Rodriguez, homme d’affaires béninois poussé à l’exil aux Etats-Unis.

Alexandre Houssou, un consultant international chevronné

Son père est un ingénieur et sa mère, une assistante administrative. Né en Russie en 1966, précisément à Moscou, Alexandre Houssou est un bénino-russe, originaire de Djègan Daho, à Porto-Novo, à 30 km de Cotonou. Ayant fait ses études en Russie, aux Etats-Unis, en France et en Angleterre, il parle couramment plusieurs langues dont le français, le russe, l’anglais, l’espagnol, le portugais et l’arabe.

Titulaire d’un diplôme en mesures physiques et techniques instrumentales (université de Aix-Marseille), c’est un spécialiste en spectrométrie de masse. Il a des compétences avérées dans le management, le business operations et le business strategy. Il intervient facilement dans les secteurs comme l’énergie, la nanotechnologie et la défense. Aujourd’hui, il dirige un cabinet international de conseil.

Ses collègues et partenaires d’hier ont reconnu et salué ses compétences. « Alexandre a été un excellent ambassadeur pour notre entreprise et a démontré des normes élevées de compétences techniques, organisationnelles et de gestion au sein de notre département de service international. Je me souviens d’une personne très sympathique avec des compétences linguistiques et interpersonnelles exceptionnelles », témoigne Jean-Luc Giguet, directeur général chez Amphenol, le 23 janvier 2015. « J’ai eu le plaisir de travailler avec Alexandre pendant son séjour chez Polariod où il fournissait des fournitures pour un grand programme gouvernemental auquel j’ai participé. Son professionnalisme et son expertise étaient impeccables, tout comme sa prestation! », renchérit Frank Vassallo, le 27 janvier 2015. « A travers son entreprise, Monsieur Houssou a fourni de nombreux produits et services aux sites industriels de la société Rusal tout en respectant nos conditions contractuelles. J’ai été marquée par sa rigueur et son attachement au service rendu », affirme Tatiana Pushkareva, le 25 janvier 2015.

Bénino-russe, Alexandre Houssou est un consultant international.

Dr Kessilé Saré Tchala, un spécialiste de la transplantation rénale

Né à Ouaké, au Nord-Ouest du Bénin, dans le département de la Donga, en 1953, Dr Kessilé Saré Tchala fait partie des médecins béninois de grande renommée en France, notamment à Paris. C’est en Pologne, en Europe centrale, qu’il étudia la médecine, de 1975 à 1982. Il s’est spécialisé dans la transplantation rénale. Très sollicité, outre la France, ses patients viennent de plusieurs pays dont le Maroc et le Bénin. De 2007 à 2008, il a été ministre de la Santé au Bénin, sous Boni Yayi.

Dr Kessilé Saré Tchala, l’un des meilleurs médecins africains en France.

Dr Célestin-Alexis Agbessi, spécialiste de la médecine d’urgence

Né au Bénin, précisément  à Porto-Novo, Célestin-Alexis Agbessi est un spécialiste de la médecine d’urgence. Ancien étudiant de la faculté de médecine de Paris Est, il travaille à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), praticien hospitalier CHU Bichat, Paris 18. Doctorant en santé publique à l’Université de Paris et au Ceped (Paris), ses recherches portent particulièrement sur « La résilience des systèmes de santé en Afrique face à la Covid : étude de cas du Bénin ». Au cœur de ses travaux antérieurs, la protection sociale et la couverture sociale universelle en Afrique.

Dr Célestin-Alexis Agbessi, praticien hospitalier CHU Bichat, Paris 18. – © Célestin-Alexis Agbessi.


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11 Commentaires

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Angèle
10 JUNE 2022 à 13:43

Je suis totalement d’accord avec les analyses de KKB et de Dénis. Et c’est bien dommage pour le Bénin. Si tout ce beau monde se donnait la main, notre pays ne serait pas dans cet état aujourd’hui. Je nous invite à un examen de conscience, à une prise de conscience individuelle et collective. Des pays comme le Sénégal, le Mali et la Guinée, leur force, c’est la solidarité et la fraternité. La contribution de leur diaspora dans leur développement est très élevé. Moi, je suis une Belge d’origine béninoise. Je travaille dans les télécommunications depuis une vingtaine d’années. Agissons, maintenant, pour bâtir un Bénin véritablement nouveau, débarrassé de nos vices, la béninoiserie !
Au passage, je félicite Fabrice Sewegnon pour tout ce qu'il fait en Côte d'Ivoire dans les domaines des médias et de la communication.

Notre Voix
10 JUNE 2022 à 13:30

La Rédaction de Notre Voix vous remercie très sincèrement pour le grand intérêt que vous accordez à cet article constructif. Vous avez été des milliers de personnes à le lire, partout dans le monde. Merci pour vos commentaires. Merci aussi pour vos félicitations et encouragements. Bientôt, vous aurez la deuxième liste de ces Béninois qui réussissent à l’étranger. Après le Bénin, d’autres pays africains seront à l’honneur. Notre Voix continuera à vous diffuser des informations alternatives et constructives, 100% solutions.
Agréable week-end à toutes et à tous.
Bien à vous.
La Rédaction

KKB
10 JUNE 2022 à 11:42

Très beau travail en effet. Merci à notre voix pour ce travail pour mettre de la lumière sur l'effort et le rayonnement des béninois de la diaspora. Un internaute à cependant posé une préoccupation qui ne me laisse pas indifférent. L'ami Denis a souligné ce qui ressemble à une absence de fraternité, de solidarité ou d'entraide entre les béninois. Avec la justesse de ses mots, je me demande s'il n'est pas déjà beninois lui-même, car il me semble connaître déjà très bien le phénomène. Regrettable, mais il faut oser le dire. J'identifie 2 pistes de réponses. L'éducation depuis la maison, où nos parents nous enseignent la prudence excessive, pour ne pas dire la méfiance. "Fais attention à ton prochain". À tel point que des contes et légende bien populaires au pays, mettent plus l'accent sur cette mis e' garde que sur l'ouverture et la solidarité, le caractère sacré de l'amitié, de la parole donnée. Même dans l'histoire du pays, il existe de célèbres exemples d'échecs de collaboration dûs à cet état d'esprit : dans notre histoire politique, à un moment nous avons connu le conseil présidentiel. Trois leaders, ensemble ont décidé de gouverner le pays de façon à avoir à tour de rôle la présidence. Plus récemment, et le présent article y fait allusion, 2 candidats Unis pour gagner le second tour des élections présidentielles, mais au lendemain de la victoire il fallait rapidement une astuce pour écarter le partenaire de la gestion publique... Comme pour donner raison aux avertissement des parents.
Le second aspect de ma réponse tient à ce que j'ai envie de qualifier comme un esprit excessivement rusé par nature. Le beninois pourrait être qualifié ainsi, et cela rend souvent difficile la collaboration entre beninois. Il n'est pas aisé de se faire confiance. Même étant à l'étranger, il y aura presque toujours un parent ou ami qui depuis l'intérieur te mettra en garde et à la limite provoquera ce sentiment de réserve.
C'est l'absence d'un exemple de réussite, ou le manque de courage pour aller au-delà de ces préjugés qui constitue peut-être aussi le vrai mal.

Aline
09 JUNE 2022 à 0:01

Ah oui ! Je ne savais pas que Djimon est un Béninois. C'est un très bon acteur. J'ai regardé 4 de ses films. Stéphane, lui, je le suis sur ses comptes sociaux, notamment Facebook. Je l'ai vu une fois dans le 2ème arrondissement de Paris, dans la zone de Montorgueil. C'est un très grand photographe. je vois ses œuvres.

Roukayath
08 JUNE 2022 à 23:56

J'avoue qu'il y a plusieurs noms que je ne connaissais pas. Grâce à votre travail remarquable, je les connais désormais. Ma mère me disait souvent que les Béninois sont des travailleurs. Je vois maintenant! Angélique Kidjo est ma préférée, j'adore sa musique, sa voix et ses danses. Longue vie et encore plus de succès à elle.

Dénis
08 JUNE 2022 à 23:52

Très beau travail. Recevez mes vifs remerciements pour ce dossier spécial sur les Béninois qui cartonnent dans la diaspora. Cela nous permet de les connaître ou de mieux les connaître. Ils sont effectivement partout, souvent dans les organisations internationales ou à leur propre compte. Mais j'ai comme l'impression que la grande majorité parmi eux se cachent pour vivre. Je n'ai pas noté de solidarité et de fraternité entre Béninois dans la diaspora. Pourtant, nous voyons qu'ils sont très nombreux, dans des secteurs divers et variés. Quelqu'un peut-il me répondre : Pourquoi les Béninois aiment vivre cachés à l'étranger? Pourquoi ils ne se visitent pas? Pourquoi ils ne donnent pas la main? Pourquoi ils ne s'aiment pas? Pourtant tant de haine et de jalousie entre eux? Pourquoi ils ne se font pas confiance? Contrairement aux autres communautés africaines en France, la communauté béninoise est la plus malheureuse, mal organisée. Aucune organisation sérieuse en place, aucune solidarité, aucune manifestation annuelle ou périodique qui pourrait les réunir... Chacun se cache. Regardez les Maliens, les Guinéens, les Sénégalais, les Ivoiriens, les Camerounais, les Algériens, les Marocains, pour ne citer que ceux-là. Ils sont unis dans la diaspora. Et c'est ce que je souhaite aussi pour les Béninois. Ils ont tout pour réussir. De cœur avec vous!

Rigobert
08 JUNE 2022 à 12:33

Les Béninois sont de brillants cadres et entrepreneurs. C'est un secret de Polichinelle (mon père me le dit souvent, quand je lui ai dit que je travaille avec des Béninois dans mon service). La plupart d'entre eux sont de grands cadres ou des chefs d'entreprises ayant pion sur rue. Je travaille dans une grande banque française à Paris. Au moins 5 Béninois y travaillent. Aucun n'occupe de petits postes. Ils sont des chefs dans l'administration. Mon responsable hiérarchique est un Béninois. Il est sympa, ne se mêlant jamais de ce qui ne le regarde pas. Il a promis me faire découvrir le Bénin un jour. En tout cas, vous faites du bon travail, du journalisme honnête et constructif. Face aux diverses crises qui touchent la planète, le monde a besoin d'une autre façon d'informer pour les citoyens.

Diabaté
08 JUNE 2022 à 12:21

@notrevoix, je suis très content de votre travail. Quand je lis et relis votre dossier, ça donne vraiment envie d'agir. C'est inspirant. Je ne savais pas que le Bénin avait des cadres et entrepreneurs aussi chevronnés. Je vous invite au Mali pour révéler au monde, les Maliens qui réussissent en France. C'est une grande communauté. C'est l'Afrique qui gagne !

Rachelle
08 JUNE 2022 à 2:54

Je salue votre travail, impeccable ! Continuez sur la même lancée. Je suis Béninoise, j'habite en Allemagne. Je ne savais pas que tout ce beau monde vit et travaille à l'étranger, de grands cadres en plus, dans des secteurs variés.

Kamimba
07 JUNE 2022 à 13:33

Quel travail remarquable! Merci beaucoup à @notrevoix pour ce grand dossier sur les Béninois qui réussissent dans la diaspora. Je suis encore plus fier de vous. Je ne savais pas qu'il y avait autant de Béninois dans ces secteurs d'activité à l'étranger. Grâce à vous, je le sais désormais. J'ai tout lu et je vous dis BRAVO. Très bien écrit, structuré, pertinent, cohérent... Tout y est. Je voudrais vous demander de faire pareil pour mon pays, le Burkina Faso, svp. Je suis en Suisse, et je voudrais avoir une idée sur les nôtres qui évoluent à l'étranger. Bien à vous.

Vincent
07 JUNE 2022 à 13:27

Dans leurs pays d’accueil, les conditions sont favorables pour exceller, réussir, innover, entreprendre. Je vous cite juste deux pays : Allez en Côte d’Ivoire et en France et vous verrez comment les Béninois travaillent. Leur expertise dans les finances, la communication et les nouvelles technologies est recherchée. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que dans notre propre pays, nous ne sommes pas capables de produire les mêmes résultats. Généralement, c’est plus facile pour un Béninois de réussir à l’étranger qu’au Bénin. Je ne vais pas vous citer de noms, puisque vous les connaissez tous. Pensez-vous vraiment que s’ils vivaient au Bénin, ils seraient ce qu’ils sont devenus aujourd’hui ? Je ne pense pas. Pourquoi ? Parce qu’au Bénin, certains sont déçus, fuyant la « Béninoiserie » : la haine, la jalousie, la méchanceté et les coups bas.

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