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Akim Adjbi, fondateur de l'association IDEE. – © Akim Adjbi.
SAS 2024
Ancien élève de l’IAE de Lille, le bénino-congolais Akim Adjibi est passé par la Banque Africaine du Développement en Côte d’Ivoire et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin où il a participé à l’organisation de plusieurs évènements économiques importants. Il devient ensuite chef d’entreprise, en distribuant les chaussures John Lobb et Edward Green sur toute une partie de l’Afrique, grâce à des rencontres qui ont nourri son parcours : Mark Koernick ou feu John Hlustik. En 2015, il fonde l’association IDEE pour promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat afin de réinventer le développement. Il rejoint plus tard le Get In The Ring du Groupe Néerlandais Unknown, pour apporter son soutien aux entrepreneurs du Congo et du Bénin, et ce, avec le soutien déterminant de Nassa Idrissa, président directeur général de Coris Bank. Attaché à ce que l’entreprise soit au service de la diversification économique, IDEE France contribue à la construction d'un écosystème vertueux innovant d'entreprises impliquées dans la création d’emploi et de la richesse. L’idée qui est derrière le "Get In The Ring" est d’organiser une confrontation d’idées entre les créateurs de start-ups, lors de pitching battles sur un ring de boxe. « C’est ainsi que des start-ups peuvent faire des rencontres déterminantes pour leur croissance. Beaucoup de créateurs que nous accompagnons sont brillants pour ce qui est de la technique, mais peinent dans la gestion d’entreprise, méconnaissant par exemple les BFR ou l’élaboration d’un business model gagnant. Participer à Get In The Ring est l’occasion pour ces créateurs de se former sur ces sujets, gagner en compétences et devenir des entrepreneurs, des industriels à part entière, à même de relever tous les défis. Car l’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille », explique Akim Adjibi. « J’estime que ce concours est une opportunité pour tous, à travers la possibilité d’importer des concepts ou de créer des joint-ventures. Ensemble, nous allons faire des start-ups, de véritables champions dotés d’un mindset nouveau », a-t-il souligné. Après avoir réussi la première édition de ce concours international à Paris, il prépare actuellement la prochaine édition, qui aura lieu lieu en 2025.
Cet article est publié dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine l'Afrique des Solutions (SAS) pour mettre en lumière celles et ceux qui font l'Afrique d'aujourd'hui et de demain : 20 au 21 septembre à Paris (France) et 17 au 19 octobre 2024 au Maroc
Dédiée aux entrepreneurs qui imaginent et mettent en place des solutions innovantes et aux médias et journalistes qui valorisent les initiatives constructives, porteuses d’espoirs et de solutions concrètes, la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) réunit les acteurs de solutions à divers niveaux (entrepreneurs innovants, sociaux et durables, médias, journalistes, élus, auteurs, éditeurs, universitaires, chercheurs, décideurs, institutions financières…) autour d’initiatives concrètes - économiques, sociales, écologiques - et inspirantes, qui témoignent de la capacité créative de l’Afrique et donnent envie d’agir au plus grand nombre par le levier de l’inspiration. Des dizaines de journalistes et médias sont mobilisés pour diffuser des initiatives concrètes et constructives auprès de millions de citoyens en Afrique et dans le monde. Initiée par l’association Notre Voix (www.notrevoix.info), basée à Paris, la SAS travaille à l’émergence de lignes éditoriales innovantes, à la promotion du journalisme de solutions et à la valorisation des solutions africaines accélérant la résolution de problèmes écologiques, économiques et sociaux.