2ème édition du "Festival Made in Black" : le film L’ange de la rue remporte le Prix
Heure de publication : 17:47 - Temps de lecture : 1 min 50 s
Le film L’ange de la rue du Camerounais Mainkreo (Maxi-prosa) a été récompensé par le jury. – © Notre Voix.
Texte par : Thalf Sall
La 2ème édition du "Festival Made in Black" s’est déroulée ce 10 décembre 2022 à Paris, précisément au Cinéma L’épée de Bois, dans le 5ème arrondissement. Sept films étaient en compétition. A l’issue des projections, de 18h à 00h, c’est le film L’ange de la rue, du Camerounais Koltisse Mouéllé, qui a été récompensé par le jury de professionnels, composé de Basile Eitel Ngangue Ebelle, Jean-Célestin Edjangué, Olivier Kissita, Glad Amog Lemra et Matuba Arcandjo.
La relique de l’Ivoirien Akaffou Emmanuel, On Djali Am du Camerounais Bienvenu (Scorpi Tissala), Les larmes de la jeunesse du Centrafricain Karl-Heinz, N’Ga de l’Ivoirienne Grâce Naella, L’ange de la rue du Camerounais Koltisse Mouéllé, Le trône à tout prix du Camerounais Dairou Hamidou et Amina de la Camerounaise Makouye Halidou Annick Florence. Voilà les sept films en compétition dans le cadre de la 2ème édition du "Festival Made in Black".
A la fin de chaque projection, la parole a été donnée au public pour donner son appréciation. Dans l’ensemble, tous les films ont reçu un accueil favorable. « Ils retracent nos vies, notre quotidien, nos réalités, en Afrique : De la corruption dans les recrutements au chômage en passant par l’indifférence dans nos sociétés, le mariage forcé, les épreuves de la vie… Ils mettent en lumière les maux qui nous minent sur le continent et apportent des réponses locales concrètes. L’une de ses réponses est la culture de la fraternité, la solidarité, le vivre-ensemble, le pardon, la tolérance et la promotion de nos cultures et nos valeurs par le cinéma et la musique. J’ai tout regardé avec émotion et espoir », confie un participant. « Je retiens qu’en Afrique, à travers ces films à impact positif, il n’y a pas que des sujets problématiques. Il y a aussi des jeunes, des femmes, des enfants, des personnes handicapées, des personnes âgées… qui osent, rêvent, innovent et agissent pour le bien commun », a-t-il fait remarquer.
A l'issue des projections, les membres du jury se sont retirés pour délibérer. Sans surprise, c'est le filme L’ange de la rue du Camerounais Koltisse Mouéllé qui a été récompensé. L'ange de la rue, c'est l'histoire d'une jeune orpheline qui a su utiliser la musique, sa passion, pour promouvoir les valeurs culturelles de son village.
Initié par Bérenger Mendjiengoué, promoteur culturel, passionné du cinéma, le "Festival Made in Black" récompense le meilleur film réalisé à l’issue d’un atelier de formation des jeunes aux métiers du cinéma (réalisation cinématographique, production cinématographique, assistant réalisateur et scénariste). Il offre une diversité de films africains et panafricains au public. « L’Atelier s’organise sous forme de compétition, durant 3 mois. Chaque équipe en fin de stage réalise un court-métrage que nous diffusons lors de la rencontre cinématographique de clôture "Made in Black". Le film le plus apprécié par le public et le jury reçoit un Prix », explique Bérenger Mendjiengoué.
Précisons que le film Voodoo Salom de la Martiniquaise Jessie Claude a été diffusé hors compétition lors de ce Festival.
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